Jardinier

Le jardinier est chargé d’entretenir, mais parfois aussi de créer et d’aménager les espaces verts extérieurs, qu’il s’agisse d’espaces privés ou publics. Plusieurs formations permettent d’accéder à cette profession et de se spécialiser dans différents domaines. Comment trouver un jardinier de qualité ?

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Comment trouver un jardinier ?

Vous avez récemment acheté une maison et vous souhaitez réaménager le jardin ? Vous avez fait construire, la maison est achevée, mais tout reste à faire pour le jardin ? Vous avez un jardin déjà aménagé, mais vous auriez besoin d’aide pour l’entretenir ?

Il vous faudra faire appel aux services d’un jardinier ou d’un jardinier paysagiste. Plusieurs solutions s’offrent à vous : vous pouvez tout d’abord faire des recherches sur internet, sur des plateformes spécialisées dans la mise en relation entre particuliers et professionnels, ou faire fonctionner le bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux par exemple, qui réservent parfois de belles surprises.

Il existe également des annuaires professionnels, mis à disposition par les organisations professionnelles du secteur d’activité recherché. L’Union nationale des entreprises du paysage (UNEP) propose ainsi un annuaire de paysagistes et de jardiniers, tout comme le fait la Fédération française du paysage (FFP).

N’hésitez pas à vous renseigner sur les diplômes que possède le jardinier en question, ainsi que sur ses réalisations passées. S’il possède un site ou un profil professionnel sur un réseau social, il est fort probable que des gens ayant eu recours à ses services aient laissé un avis. Ils peuvent être de bons indicateurs.

Notre plateforme, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, vous permet également d’obtenir le numéro d’un ou plusieurs jardiniers exerçant près de chez vous.

Dans tous les cas, demandez plusieurs devis à différentes entreprises ou jardiniers indépendants, pour avoir des éléments de comparaison. Bien entendu, le prix n’est pas le seul critère de choix, mais il a tout de même son importance. Si vous êtes à la recherche de petits travaux d’entretien de votre jardin, sachez que vous pouvez aussi régler le jardinier en chèques emploi service universel (CESU).

En quoi consiste le travail d’un jardinier ?

De nos jours, les jardiniers sont chargés de l’entretien des parcs, des jardins et des espaces verts. Ils peuvent aussi être chargés de leur création et de leur aménagement. Ils ont donc non seulement des connaissances dans le domaine horticole, mais aussi, par exemple, en maçonnerie ou en électricité.

Un jardinier peut être amené à mettre en place des dallages, des bordures ou des pavages, ainsi que des clôtures. Il peut aussi installer des bassins et réaliser divers travaux de maçonnerie. Lorsqu’il crée un jardin, il est également chargé de son engazonnement et des plantations.

Le jardinier entretient les espaces verts, les parcs et les jardins. Il taille les haies, les arbres et les arbustes, tond les pelouses, ramasse les feuilles à l’automne, entretient les plantations et les massifs, et peut aussi s’occuper de l’arrosage. Mettre en place des systèmes automatiques d’arrosage fait partie de ses missions, ce qui implique d’avoir certaines notions en électricité.

Il est également chargé de bêcher et désherber les sols avant de procéder aux plantations, de réaliser des semis, de passer le rouleau pour l’entretien d’un gazon, de débarrasser les jardins et les parcs des déchets verts, comme l’herbe tondue, les branches et branchages coupés ou encore les feuilles mortes, et de les acheminer à la déchetterie en vue de leur recyclage. Le jardinier s’occupe aussi du débroussaillage.

Enfin, il doit posséder certaines connaissances de base en mécanique pour être à même de procéder à l’entretien des machines qu’il utilise, comme les tracteurs ou les tondeuses.

Quelles sont les qualités et compétences requises ?

Le jardinier doit être polyvalent et avoir des connaissances en horticulture, en techniques de jardinage, en électricité, en mécanique et en maçonnerie. Il doit avoir une bonne condition physique : ses tâches demandent beaucoup d’énergie, et le travail en extérieur implique de supporter des conditions climatiques parfois éprouvantes, en raison de la chaleur, du froid ou des intempéries.

Selon qu’il est à la tête de sa propre entreprise, salarié au sein d’une entreprise ou embauché par une collectivité territoriale, le jardinier doit avoir une bonne relation avec la clientèle, et / ou savoir travailler en équipe.

Le jardinier doit également être méticuleux, créatif, avoir le sens de l’esthétisme et savoir, lorsqu’il conçoit un jardin, se projeter dans les années à venir pour anticiper l’évolution de ses plantations. Pour cela, il peut lui être utile de compléter sa formation en travaillant pendant un temps dans une pépinière. Des connaissances en développement durable sont également un atout.

Quelle formation pour devenir jardinier ?

De nombreuses formations peuvent mener au métier de jardinier. Il est par exemple possible de préparer un certificat d’aptitude professionnelle agricole (CAPA) Travaux Paysagers. Cette formation dure 2 ans et permet d’obtenir un diplôme de niveau V, qui peut déboucher sur un poste d’ouvrier qualifié. Le CAPA est ouvert après la classe de 3ème. Cette formation peut être suivie en contrat d’apprentissage.

Après l’obtention du CAPA Travaux Paysagers, les personnes souhaitant poursuivre la formation peuvent préparer un brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) Aménagements paysagers. Cette formation débouche sur un diplôme de niveau Bac + 2.

Le professionnel titulaire d’un BTSA Aménagements paysagers se voit confier la création et l’aménagement d’espaces verts, de parcs et de jardins. Il est amené à encadrer une équipe de jardiniers, sait réaliser des plans d’aménagement, prendre des mesures topographiques et analyser un terrain. Il peut devenir responsable de la gestion des espaces verts au sein d’une collectivité territoriale, ou encore conducteur de travaux dans une entreprise.

Autres diplômes envisageables pour devenir jardinier : le Bac professionnel Aménagements paysagers, ou le Brevet professionnel agricole (BPA) Travaux d’aménagements paysagers, avec une spécialité Travaux de création et d’entretien. Ce BPA forme des ouvriers qualifiés et permet d’acquérir diverses compétences, comme la création d’un espace paysager, les travaux nécessaires à la création de cet espace et à son entretien, l’utilisation des engins de terrassement et de transport ou encore d’apprendre certaines notions de développement durable.

Il existe également le Certificat de qualification professionnelle (CQP) Maçonnerie paysagère, qui permet au jardinier de se spécialiser dans ces techniques. Ce diplôme, de niveau CAP, peut être obtenu par le biais d’un contrat de professionnalisation, et permet au jardinier d’évoluer vers les métiers de maçon du paysage ou de chef d’équipe paysagiste.

Le Certificat de qualification professionnelle Maçonnerie paysagère se prépare en 630 heures, et propose deux modules en option, centrés sur le travail de la pierre ou l’installation d’ouvrages en bois.

Un jardinier peut aussi décider d’évoluer vers les métiers de l’horticulture, de l’arboriculture, du maraîchage, de la floriculture, de la production pépinière, de l’élagage, ou encore se réorienter vers la vente de produits horticoles et de jardinage. Il peut également choisir de devenir paysagiste.

Quelles sont les conditions d’exercice du métier de jardinier ?

Le jardinier peut être employé par une collectivité territoriale. Dans ce cas, l’intitulé de sa profession est agent d’entretien des espaces naturels. Il est chargé de l’entretien des parcs, espaces verts, jardins et terrains de sport publics, appartenant le plus souvent à la commune. Il peut aussi être amené à les créer et les aménager. Une ou des spécialisations dans les questions de développement durable, de protection de la biodiversité, ou encore de gestion économe des ressources naturelles, comme l’eau, sont des atouts.

Le jardinier peut aussi travailler au sein d’une entreprise, que celle-ci soit spécialisée dans la conception et l’aménagement d’espaces verts ou dans l’entretien des jardins. Les pépinières recrutent aussi des jardiniers. Le secteur du garden design, qui consiste à aménager harmonieusement et quasi artistiquement les jardins, en prenant en compte les volumes, mais aussi les couleurs et l’éclairage, se développe et emploie des jardiniers.

Enfin, un jardinier peut créer sa propre entreprise. Il peut choisir de travailler seul, pour l’aménagement et l’entretien des jardins de particuliers par exemple, ou bien décider de recruter d’autres jardiniers pour développer son entreprise.

Les origines du métier de jardinier

Dans la Grèce antique, celui qu’on appelait « gardener » (jardinier) exerçait un métier plus proche de celui que l’on appelle actuellement paysagiste. Cette distinction a perduré plusieurs siècles.

Les jardiniers étaient alors chargés de la création et de l’entretien de jardins d’agrément, appartenant aux plus riches. Sous l’Ancien Régime, ces jardins étaient attenants à des propriétés détenues par des nobles ou des bourgeois, voire par le Roi en personne.

En parallèle, on trouvait des jardiniers maraichers regroupés en communautés ou en corporations. Ainsi, au milieu du 18ème siècle, on recensait à Paris 1200 jardiniers maraichers. Ils travaillaient, dans les faubourgs ou en périphérie de la ville, sur d’anciens marais et les transformaient en terrains de culture, d’où l’apparition du terme « maraîcher ».

Ces jardiniers étaient pour la plupart des paysans originaires d’Île-de-France, mais aussi des régions situées à proximité, comme la Picardie ou la Normandie. Les terrains étaient achetés ou loués à des congrégations religieuses ou à des propriétaires fortunés. Les jardiniers de Paris allaient ensuite vendre leurs fruits et légumes aux Halles de Paris.

À partir de la fin du 20ème siècle, ces différentes spécialités ont débouché sur des métiers distincts, comme celui d’horticulteur, de paysagiste, de maraîcher, de pépiniériste et, bien sûr, de jardinier.

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